Concours pour la création de la mascotte de «dakar2026» : près de 500 élèves planchent pour l’emblème des JOJ
Le comité d’organisation des JOJ «Dakar2026» en partenariat avec le ministère de l’éducation nationale ont lancé hier, mercredi le concours national pour la création de la mascotte officielle. Une manière pour le comité d’organisation des JOJ d’impliquer les élèves. Quelque 494 élèves âgés de 12 à 18 ans et issus de 16 académies du Sénégal seront à l’épreuve et vont rivaliser de créativité et d’originalité pour donner forme à l’emblème des JOJ.
Le comité d’organisation des JOJ Dakar 2026 en partenariat avec le ministère de l’éducation nationale ont lancé hier, mercredi 26 février, le concours national la création et le nom de la mascotte officielle des Jeux olympiques. 11 candidats, âgés de 12 à 18 ans se sont présentés au centre d’examens de l’école Manguier 2 de Dakar. Ils font partie des 494 élèves candidats issus de 16 académiesdu territoire national à rivaliser de créativité et d’inspiration pour la plus originale des mascottes. Un exercice qui n’est pas seulement un exercice de design mais aussi de création d’un emblème susceptible de rassembler et d’inspirer le public à travers des symboles forts et accessibles. Venue superviser l’examen au centre Manguier 2, Ndèye Khady Diop secrétaire générale du ministère de l’éducation nationale s’est félicitée de la participation d’un grand nombre d’élèves.
«Dans tous les départements du Sénégal, et au niveau de chaque IF, il y a un centre. Quel que soit le nombre de candidats, nous avons voulu que tout le monde participe. De Ranérou, Bounkiling, Saraya, Salémata à Dakar. Ce sont tous les jeunes concernés par ces Jeux», souligne-t-elle.
Ibrahima Wade, coordonnateur général du comité d’organisation des JOJ Dakar 2026 a, pour sa part, affiché sa satisfaction surl’organisation du concours sur le plan national et surtout sur l’implication des élèves dans cette œuvre de création.
«Il n’y a pas meilleure implication que de demander à des élèves, à des jeunes, d’imaginer, de faire œuvre de créativité pour donner ce qui entrera dans l’histoire, à savoir la mascotte officielle», a-t-il déclaré. «C’est déjà la plus belle récompense qu’un enfant puisse avoir, qu’un être humain puisse avoir. C’est cette reconnaissance de la nation et du monde. Maintenant, nous sommes en train d’étudier les modalités avec le ministère de l’éducation. Vous savez, le sport et l’olympisme ne vont pas avec un certain nombre de pratiques. Par exemple, les récompenses financières pour des jeunes enfants, c’est un principe interdit. Mais, il y a beaucoup de formes de motivation», souligne le coordonnateur général du COJOJ.
Omar DIAW
SUDQUOTIDIEN