Financement vert dans les mairies : Pacasen forme des experts locaux

Plusieurs acteurs des collectivités territoriales ont pris part, hier mardi, à l’atelier de formation des formateurs sur les défis et enjeux liés à l’intégration du changement climatique dans les projets des 19 communes bénéficiaires du financement additionnel du pro gramme d’appui aux communes et agglomérations du Sénégal

La gestion de l’environnement dans les collectivités territoriales a été au cœur de l’atelier de formation organisé hier mardi, par l’Agence de développement municipal (Adm). Cette session est destinée aux formateurs et autres parties prenantes, sur les défis et en jeux liés à l’intégration du changement climatique dans les pro jets portés par les communes cibles. Avec une nouvelle enveloppe de 70 milliards de FCfa, le Programme d’appui aux communes et agglomérations du Sénégal (Pacasen) veut accompagner les collectivités territoriales dans la résilience face aux effets du changement climatique. Et cela va passer par les relais communautaires qui vont accompagner les populations locales dans cette nouvelle dynamique environnementale.

Pour Dr Mamouth Diop, Directeur général de l’Adm, il s’agit de créer des territoires plus résilients et durables, face aux défis du changement climatique. « L’objectif de verdir les plans triennaux d’investissement dès l’année 2025, par le respect de la condition minimale obligatoire numéro 4 (Cmo4), qui, en plus du respect du manuel de gestion environnementale et sociale, implique de la planification sensible aux changements climatiques » a expliqué le Directeur général de l’Adm. Ce dernier d’ajouter que le nouvel Indicateur de performance (Idp 3) requiert la désignation de points focaux en gestion environnementale et sociale, et changement climatique dans chacune des 19 collectivités territoriales soumises aux indicateurs de performance.

À l’issue de cette formation, les experts territoriaux vont bénéficier des orientations sur la planification territoriale en intégrant des considérations climatiques dans les Plans d’amé nagement urbain, les stratégies de développement économique et les initiatives de protection de l’environnement. Cette dé centralisation des expériences environnementales va aussi contribuer au développement durable des collectivités territoriales. « L’expertise n’est pas seulement au niveau national. Il faut créer ces compétences au niveau local parce que c’est au niveau infra qui va créer le développement. Notre objectif c’est de partager les connaissances, à une station beaucoup plus dé centralisé », a assuré la Directrice du Changement climatique, de la transition écologique et des financements verts, Mme Madeleine Diouf.

Diégane DIOUF (Correspondant) – LESOLEIL

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