Controverse autour de la vente de terrains de l’État : Les acheteurs montent au créneau contre la CGIS
La vente de terrains de l’État à des particuliers par la CGIS, filiale de la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC), suscite des interrogations. Ces terrains ont été vendus au prix de 500 000 francs CFA par mètre carré. L’opération a permis à l’État, d’encaisser entre 50 et 60 milliards de francs CFA. Les transactions ont été réalisées devant notaire, garantissant un cadre légal pour les acheteurs. Cependant, les travaux d’aménagement ont été brusquement suspendus par la DSCOS (Direction de la Surveillance et du Contrôle de l’Occupation du Sol), qui a ordonné l’arrêt de tous les chantiers, sauf ceux de l’État.
Les acheteurs, qui attendaient une livraison prévue pour janvier 2024, se sentent lésés et s’organisent en collectif, pour porter plainte contre la CDC. Ils dénoncent également le fait que les routes ont été asphaltées avant la construction des habitations, risquant de les endommager à cause du passage des engins de chantier.
NDLR : Les routes ont été asphaltées pour embellir les lieux et donner une bonne première impression. Cependant, ce choix pourrait être problématique, car les camions et autres engins de construction nécessaires aux futurs chantiers, risquent d’endommager ces routes, avant même l’arrivée des habitants. En général, ces travaux de voirie devraient être réalisés en dernier, pour éviter une détérioration prématurée.
Un groupe d’avocats est en cours de constitution pour défendre les intérêts des acquéreurs, exigeant de la CGIS et de la CDC, des explications et une résolution rapide de la situation.