Empreintes digitales et « mugshot”: comment pourrait se dérouler l’arrestation de Trump?

Donald Trump a été inculpé par un grand jury pour avoir acheté le silence de l’ex-star du porno Stormy Daniels en 2016. D’après son avocate Susan Necheles, l’ancien président américain devrait comparaître mardi. Menottes, empreintes digitales ou encore lecture de ses droits… Voici comment pourrait se dérouler son arrestation.

– Les empreintes digitales du suspect sont relevées;

– Il est photographié;

– Il peut également être menotté;

– Il reçoit le célèbre avertissement Miranda que vous avez probablement déjà entendu à la télévision: “Vous avez le droit de garder le silence. Tout ce que vous dites peut et sera utilisé contre vous devant un tribunal. Vous avez le droit à un avocat. Si vous n’avez pas les moyens de payer un avocat, un avocat vous sera nommé gratuitement.”

Dans le cas présent, on ignore toutefois si la procédure standard sera respectée. Donald Trump pourrait ainsi bénéficier de certains ajustements en raison de son statut. L’arrestation d’un ancien président est une première aux États-Unis, et n’a donc rien de routinier.

S’il est d’usage que les suspects arrêtés pour un crime soient menottés avec les mains dans le dos, il est possible qu’une exception soit faite pour Trump. Certains cols blancs considérés comme moins dangereux ont les mains menottées devant eux.

Il est presque certain que l’ex-président sera accompagné par des agents armés des services de renseignement américains à chaque étape du procès, depuis sa mise en détention jusqu’à sa comparution devant le juge. Le tribunal pourrait également accepter de lui accorder une entrée privée, au lieu de la typique « marche du coupable” devant les médias rassemblés devant le bâtiment.

Après les formalités d’usage, Donald Trump attendra dans une zone de détention ou une cellule jusqu’à sa comparution devant un juge. La lecture de l’acte d’accusation, c’est-à-dire le moment où le défendeur plaide coupable ou non devant un juge, est ouverte au public.

Une fois l’affaire enregistrée et le juge choisi, d’autres détails entrent en ligne de compte, tels que le calendrier du procès, les éventuelles restrictions en matière de déplacements et les conditions de mise en liberté sous caution pour le défendeur.

Une condamnation pour un délit mineur entraînerait une amende. Si Trump était reconnu coupable d’un crime, il risquerait une peine maximale de quatre ans d’emprisonnement, mais certains experts juridiques estiment qu’un séjour derrière les barreaux est hautement improbable.

Les avocats de Donald Trump ont déjà déclaré qu’il se rendrait et qu’il quitterait sa propriété de Floride pour comparaître devant le tribunal de New York. Après sa comparution, il y a de grandes chances pour qu’il soit remis en liberté, car les charges retenues contre lui ne concernent probablement que des délits non violents. En vertu de la législation new-yorkaise, les procureurs ne peuvent pas demander de caution dans de tels cas.

S’il refuse de se rendre – ce qui est très peu probable – le gouverneur de Floride Ron DeSantis a déjà prévenu qu’il “ne coopérera pas avec une demande d’extradition”, même si la Constitution lui interdit de s’opposer à son transfert.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *