Grève dans le secteur de la pèche : Aliou Thiam et la CAPS interpellent l’Etat

La grève notée depuis quelques temps dans le secteur de la pêche, plombe les activités des acteurs. En marge d’une visite au Marché central au poisson, le président de la Coalition des acteurs de la pêche du Sénégal (CAPS) a invité l’Etat et les syndicalistes à se retrouver autour d’une table. Aliou Thiam qui redoute des jours sombres, a déjà initié des rencontres avec les acteurs.

C’est un véritable plaidoyer que vient de lancer le président de la Coalition des acteurs de la pêche du Sénégal (CAPS). Lors d’une visite au Marché central au poisson de Pikine, Aliou Thiam a solennellement invité l’Etat du Sénégal, à mettre fin à la grève qui secoue le secteur de la pêche. Il invite les deux parties à se retrouver autour d’une table pour trouver des solutions.

« Nous profitons de cette sortie pour lancer un appel à l’Etat du Sénégal. Comme vous le savez, nous traversons des moments difficiles. Notre secteur est impacté par la grève au niveau du secteur primaire. Nous invitons l’Etat à s’asseoir avec les syndicats, pour trouver une solution. Qu’ils trouvent le plus vite possible un terrain d’entente afin que tout le monde puisse retrouver son travail ! Notre milieu est déjà touché et si rien n’est fait, nous nous dirigeons vers des jours sombres », a-t-il fait savoir.

La situation est loin de s’arranger et les grévistes ont refusé de délivrer les visas de contrôle sanitaire ; ce qui ne fait pas les affaires des mareyeurs. «Actuellement, les importateurs, les exportateurs et les mareyeurs souffrent à cause de cette grève. Nous avons des conteneurs branchés et nous ne pouvons pas les dédouaner pour les sortir du port. Les exportateurs ne peuvent pas faire leur travail, car ne pouvant pas accéder aux documents sanitaires. Nous lançons un appel à l’Etat du Sénégal afin de trouver une solution. Cette grève doit cesser car elle plombe notre secteur», a insisté le président de la CAPS.

A l’en croire , les acteurs de la pêche doivent être soutenus, surtout dans un contexte mondial assez particulier. «C’est un secteur compliqué et nous le savons tous. A un certain niveau, il appartient à l’Etat d’y mettre sa main. Récemment, nous avons eu à rencontrer le président de la République. Il avait pris certains engagements pour aider les acteurs de la pêche.

Depuis lors, nous sommes sur le terrain. Grâce au chef de l’Etat, nous sommes en contact avec des institutions financières afin de travailler ensemble. Pour travailler dans le secteur de la pêche, il faudra forcément des moyens. Et c’est dans ce sens que l’Etat doit intervenir pour aider les acteurs à avoir des financements. Il peut aussi les aider dans d’autres alternatives, avec des formations pour nos acteurs
», a avoué Aliou Thiam.

Tournées et rencontres avec les acteurs

Face à cette situation, le patron de la Coalition des acteurs de la pêche du Sénégal (CAPS) a pris l’initiative de descendre sur le terrain. Il s’agit notamment d’un programme mûrement réfléchi, qui consiste à trouver les acteurs dans leur milieu. Il va ainsi opérer des visites de proximité auprès des groupements qui opèrent dans l’espace portuaire. Cela va se traduire par des descentes au niveau des quais de pêche, des rencontres avec les mareyeurs, les chauffeurs de camions frigorifiques, les mécaniciens, des visites dans les gargotes et les services.

Le programme a démarré le 26 octobre dernier, avec le groupement des femmes. Les doléances tournaient essentiellement autour du coût de l’électricité, des bacs à ordures, mais aussi du partage et de la distribution du poisson. Le 27 du même mois, c’était au tour de la police, de la gendarmerie et de la Douane de recevoir Aliou Thiam et ses hommes.

Une manière pour la CAPS de féliciter ces derniers du travail incommensurable qu’ils effectuent au quotidien. Au niveau des gargotes, la délégation de la CAPS a eu à rencontrer les femmes vendeuses de repas. Ces dames ont expliqué à leur hôte que le montant alloué, a été géré de manière équitable, avec des résultats palpables.

Toujours dans cet élan, Aliou Thiam et sa délégation se sont rendus à la mosquée de la capitainerie. Une démarche saluée par les responsables. Les chauffeurs de camions frigorifiques ont aussi rencontré la CAPS. Ils souhaiteraient une baisse de la taxe de stationnement fixée à 50 000 FCfa le mois pour chaque camion. Samedi dernier, c’était au tour du Marché central au poisson de recevoir la CAPS.

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«Nous avons décidé de descendre sur le terrain, de rencontrer ceux qui sont dans le domaine. Et ce que nous avons vu aujourd’hui au niveau du marché, nous rassure. Il y a des améliorations à faire comme l’a si bien souligné le directeur. Nous voulons que les mareyeurs puissent disposer de moyens et de matériels pour travailler. Il en est de même pour les femmes transformatrices. Parmi les nombreuses missions de la Caps, il y a aussi l’assistance des acteurs, sans distinction», a assuré Aliou Thiam.

L’As

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