Aggravation de la dette : Oulimata ne se cash pas

Oulimata Sarr analyse les mesures prises par les Etats pour soutenir le pouvoir d’achat des ménages pauvres et vulnérables. Et d’après la ministre de l’Economie, du plan et de la coopération, non seulement elles «contribuent à réduire les marges de manœuvre pour la relance de l’économie par l’investissement et à creuser les déficits budgétaires», mais également, augmentent «le risque de surendettement public».

La ministre de l’Economie, du plan et de la coopération, qui a pris part hier à la présentation du rapport du Fmi sur les perspectives économiques en Afrique subsaharienne, a reconnu que les mesures prises par les Etat pour soutenir le pouvoir d’achat des ménages «contribuent à réduire les marges de manœuvre pour la relance de l’économie par l’investissement et à creuser les déficits budgétaires». D’après Oulimata Sarr, «cette situation accroît le risque de surendettement public». Face à cette situation, elle estime qu’il est «essentiel que des réflexions soient conduites par tous les partenaires, notamment les chercheurs, les universitaires, pour approfondir davantage les options dont nous disposons pour accompagner les actions des Etats dans ce contexte international très particulier». La ministre, qui a fait état des conséquences des crises comme le Covid-19 ou la guerre en Ukraine, soutient que ce sont des «phénomènes supplémentaires qui, malheureusement, contribuent à accentuer nos faiblesses et vulnérabilités et ralentir notre marche vers l’émergence». Se voulant optimiste, Mme Sarr rappelle que «notre continent regorge d’énormes potentialités en termes de ressources naturelles, de terres arables, de ressources minières et un dividende démographique certain par rapport aux pays développés». Avec toutes ces potentialités, elle soutient que «notre continent devrait s’orienter vers la diversification économique, d’autant plus que nos économies se caractérisent par une prédominance à l’exportation des matières premières». Elle est «convaincue de la pertinence d’orienter les investissements dans le processus de transformation productive, afin que nos pays puissent en tirer un plein potentiel des ressources naturelles et humaines».

LEQUOTIDIEN

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