La Coalition pour une Afrique numérique place l’acceptation universelle au centre de ses priorités

Le travail en collaboration avec des universités africaines jette les bases d’un Internet multilingue

NAIROBI, Kenya, le 13 avril 2023 /PRNewswire/ — La Coalition pour une Afrique numérique a lancé une nouvelle initiative phare visant à renforcer l’infrastructure Internet à travers le continent. Le projet, mené en collaboration avec l’Association des universités africaines (AUA), vise à préparer les sites web, les applications et les systèmes de messagerie électronique des établissements d’enseignement supérieur africains à prendre en charge tous les noms de domaine et toutes les adresses de courrier électronique.

L’acceptation universelle (UA) permet d’accepter, de valider, de stocker, de traiter et d’afficher correctement et de manière uniforme tous les noms de domaine, les adresses uniques telles que https://www.icann.org et les adresses de courrier électronique valides, indépendamment de leur script, de leur langue ou de leur longueur en caractères. L’acceptation universelle est une condition fondamentale pour parvenir à un Internet multilingue qui permet aux internautes du monde entier de naviguer dans leurs scripts et leurs langues locales. 

Le nouveau projet servira à sensibiliser les établissements d’enseignement supérieur africains à l’acceptation universelle. Des formations seront dispensées à ces institutions pour qu’elles configurent et rendent leurs sites web, leurs applications et leurs systèmes de messagerie électronique compatibles avec l’UA, et pour qu’elles intègrent les concepts de l’UA dans leurs programmes d’études. Cette démarche est cruciale pour le travail universitaire à plusieurs égards, notamment pour pouvoir accéder à des contenus en ligne qui sont essentiels pour la recherche et l’apprentissage.

« L’ICANN s’engage à veiller à une croissance sûre et stable de l’Internet en Afrique pour favoriser le rapprochement des communautés, des cultures et des économies », a affirmé Sally Costerton, PDG par intérim de la Société pour l’attribution des noms de domaine et des numéros sur Internet (ICANN). « C’est pourquoi la collaboration entre les fournisseurs d’accès à Internet, les constructeurs, les fournisseurs de contenu et les universités est si importante. Nous devons travailler ensemble pour soutenir le développement de l’économie numérique en Afrique. »

Plus de 2 000 langues sont parlées en Afrique. Élargir le choix de langues et d’écritures pouvant être utilisées dans les noms de domaine est une étape importante vers la construction d’un Internet plus utile et porteur d’autonomie.

« Ce travail jette véritablement les bases d’un Internet plus inclusif », a déclaré le professeur Olusola Bandele Oyewole, secrétaire général de l’AUA. « En permettant l’utilisation de langues et d’écritures locales, les utilisateurs d’Afrique et du monde entier pourront accéder plus facilement à des contenus importants en ligne – sur le continent et ailleurs – à des fins académiques. » 

Les parties prenantes des établissements d’enseignement supérieur et de recherche sont encouragées à participer aux travaux du groupe directeur sur l’acceptation universelle (UASG), un groupe composé de bénévoles et soutenu par l’ICANN. L’UASG cherche à parvenir à une adoption généralisée de l’UA afin que les applications, les dispositifs et les systèmes Internet soient capables de prendre en charge tous les noms de domaine de manière uniforme.

Conçue et lancée par l’ICANN, la Coalition pour une Afrique numérique est une alliance d’organisations animées par les mêmes idées et engagées à développer une infrastructure Internet robuste et sécurisée, capable de permettre la connexion d’un plus grand nombre d’Africains. Pour de plus amples informations, rendez-vous sur www.coalitionfordigitalafrica.africa.

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